ahoare
De *ahūwwār > ahuar > ahoar, n. vb. m. sing.
*z /z/ > j /ʒ/ > š /ʃ/ > h /ɦ/, por palatalización /ʒ/, ensordecimiento /ʃ/ y pérdida del rasgo labial /ɦ/. *-ūw(w)- > -o-, por disimilación.
H·W·R
¶ Benahoare; Buena Jaure.
1. LP. ant. Precedente, anterior, primero, antecedente, ancestro.
N. B. Este lexema parece la base del etnónimo Huwwāra, conjunto poblacional amaziq asentado antes de la invasión islámica en Tripolitania y el Fezzan, ámbitos continentales donde es posible situar uno de los focos originales de las comunidades isleñas:
Lors de la conquête musulmane, toutes les tribus portant le nom générique de Hoouara, tant celles qui remontent leur origine à El-Abter que celles qui ont Bernès pour ancêtre, habitaient la province de Tripoli et la partie du territoire de Barca qui en est voisine; fait que rapportent également El-Masoudi et El-Bekri. Les unes possédaient des demeures fixes, les autres vivaient en nomades. Parmi elles, il s’en trouva une qui traversa les sables jusqu’àu Désert et s’établit à côté des Lamta porteurs du voile, qui habitaient auprès de Gaugaua, localité située dans le pays des Noirs, vis à vis de l’Ifrîkïa. On reconnaît l’origine hoouaride de cette peuplade au nom qu’elle porte et qui est une altération du mot Hoouara; car ayant changé le ou de ce mot en une espèce de k dont le son est l’intermédiaire du k doux et du k guttural, ils en ont formé Heggar.
Ibn Jaldún 1925, I: 275-276.
Un dato que ya recuperó y actualizó el monje y viajero francés Charles E. de Foucauld (1858-1916):
[…] on peut admettre que la tribu berbère des Houara, dont le nom s’est transformé en Ahaggar, a émigré du Fezzan vers le massif montagneux qui a près son nom, l’a conquis, a réduit à l’état de plébéiens vassaux (ămeṛid) les fractions berbères qui l’habitaient, que son nom y est devenu syn. de ‘noble’ parce qu’elle était la tribu conquérante et souveraine, et qu’après s’être communiqué au massif montagneux central qui est comme la citadelle de la contrée et en est la seule partie touj. habitée, il s’est étendu à toute la région soumise à sa domination.
Foucauld 1951, I: 533-534.
Esta opción retoma la sugerencia expresada por M. Gast (2000: 3.513) en cuanto a la relación semántica que se establece entre la ‘ancianidad’ y la ‘autoridad’: «Le terme générique de Huwwâra signifierait donc, par extension, ‘Suzerains’, ‘Dominants’».